Loi Hadopi, SNEP et filtrage P2P

loi hadopi

Avez vous déjà entendu parler de la loi Hadopi ?
Pour comprendre ce qu’est la loi hadopi, voici quelques liens que vous n’aurez pas manqué d’archiver dans vos favoris et autres bookmarks.
En ces temps où l’actualité du rapport entre l’industrie musicale et le monde numérique est passionnante.

Les tests de filtrage des réseaux P2P menés par le SNEP ne semblent pas concluants. Cela pourrait couter plus cher de filtrer que de laisser faire. Autant d’articles qui hérissent le poil de ladite organisation qui communique via son président : Hervé Rony. Via Electronlibre.info

Le parlement Européen de son côté signale aux autorités culturelles gouvernementales que le projet de loi Olivennes, rebaptisé loi Hadopi n’a qu’un défaut : la riposte graduée est assimilée à une violation des droits fondamentaux et des droits de l’Homme. Un détail dont notre ministre de la culture se fout puisque « Le Parlement européen n’a pas une bonne compréhension de ce que nous allons faire et nous allons le leur expliquer« . C’est vrai que ce parlement est composé d’un ramassis d’analphabètes.
Immédiatement une réflexion heurte mon esprit :
Je ne suis pas député, à peine lettré et j’ai moi aussi besoin d’explications. Via Numerama.com

Sur les sujets de la surveillance du net, du filtrage et autres réjouissances panoptiques lisez la Quadrature du Net. Site internet citoyen qui a le mérite de démêler l’écheveau de désinformation pour mettre les choses au clair et en liens.

Autant d’articles qui me donnent envie de poser une question à l’industrie musicale : tu manges banane ?

Ce contenu a été publié dans Hadopi. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

5 réponses à Loi Hadopi, SNEP et filtrage P2P

  1. La tagine au Chico dit :

    Hum, y’a bon manger Banane

  2. SdC dit :

    La tagine : tu manges date ?

  3. oxydant dit :

    Cette loi liberticide ne doit pas passer! Comme tout le monde le sait nous payons déjà pour tous les supports, (quelle que soit l’utilisation qui en est faite !) a la SACEM et consorts, de plus les drm nous ont empêchés pendant des années de disposer librement des oeuvres dûment payées. Au cas ou cette loi passerais en force, il faudrait que tous les acteurs du web (internautes lambdas y compris!) se mobilisent en masse pour la faire abroger, l’Europe a considéré cette loi comme étant "contraire aux droits de l’homme", la France va endosser la présidence de l’Europe au 1er juillet, elle ne peut pas se le permettre en traînant cette casserole!

    Plus que politique cette "loi" est le fruit de la pression les lobbys de la musique, ces affairistes qui traquent impitoyablement le moindre euro a se mettre en poche par des méthodes procédurières honteuses et des artifices fiscaux imposés aux etats sur le dos des consommateurs : Les taxes sur la copie privée sont du pur racket et maintenant on veut nous imposer l’ "HADOPI" qui implique un système a double peine puisque la "riposte graduée" n’invalide pas celle incluse dans la DADVSI. Les "cyberflics" privés se substituant a la justice et à la solde des ayants droits qui vont traquer les internautes seront payés par les deniers de l’Etat, donc les notres, et les FAI réduits a faire de la délation eux aussi, continuerons de perçevoir les abonnements des internautes suspendus d’internet…Jusqu’où peu-on aller dans l’arnaque et la repression ?

  4. groovenvibes dit :

    Pour prolonger et élargir les débats, groovenvibes s’est intéressé aux nouvelles formes de gestion des droits d’auteur ( Creative Commons , Art Libre ) en entament une série d’article à ce sujet.

    Le lien vers le 1er article : http://www.groovenvibes.net/post...

  5. Étant dans le monde du téléchargement ( légal), je souhaitais faire mon petit commentaire 😉 Même si le nombre de téléchargement est en baisse, le système pyramidal qui en découle est monstrueux du fait de la facilité des échanges de données. X télécharge est donne à W, qui donne ainsi à Y. Je serais curieux de savoir combien de personnes exactement ont profité d’une œuvre téléchargée illégalement, sûrement plusieurs milliers pour un seul piratage. Hadopi ni changera rien, il faut employer des mesures draconienne pour enrayer ce phénomène. Du moins, ce n’est que mon avis.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *