Après le 14 Juillet
Rien de mieux que le 15 juillet. Le 14 Juillet, jour de fête nationale, bloqué en mode militaires vs cyclistes. Déprimant.
Pas même un jardin pour un brin de détente ; pas question de party comme à Paris mais le désir de se caler à l’ombre, pack de 6 au frais. Répondre à l’envie de palabrer, de divaguer. Langues déliées face à un paysage obstrué par des uniformes. Kaki d’un côté, fluo de l’autre.
Changer braquet
Gainsbourg obnubilé par les collines de Marylou s’imaginait en cycliste sur ces pentes reggae : « changer vitesse, changer braquet« .
Ce même bonhomme qui s’il ne me convaincra à la sinistre religion cycliste, demeure le seul à me donner envie d’écouter l’hymne national ; cette Marseillaise plus bas en live. Horodatée 1980.
En accompagnement un livre de Boris Vian. Mon premier; je ne connaissais que sa musique.
Je vois bien à vos regards éberlués que vous vous demandez comment est-ce possible ? Je ne sais pas mais je me régale et je repense au déserteur. Chanson de 1954 de saison un 14 juillet. Ici en introduction.
Superbe photo, je viens de vomir mon petit déj…
"J’irai cracher sur vos tombes" : L’une de mes très, très grandes claques littéraires. Période 91-92 je crois ! Et pourtant j’entends encore distinctement claquer la dernière phrase…
« Sous son pantalon, son bas-ventre faisait encore une bosse dérisoire. »
alors qu’il vient d’être pendu.
(j’apprendrai bien plus tard, qu’en fait, ça arrive à tous les pendus !)