Ma VIP à Cannes

Posséder des pass à 3 avantages : ne pas faire la queue, ne pas payer et s’amuser. La journée d’hier fut une compile de tout cela.

Invités à déjeuner sur la terrasse du Noga Hilton (t’y aurais vu la vue !!!) où l’on rencontre le talentueux Emmanuel Mouret, où l’on se retrouve à la table de l’un des responsables de la Quinzaine, et où l’on mange avec ses lunettes de soleil parce que bon.

Un petit tour dans l’après-midi sur la terrasse d’Un certain regard où, même si on a pas la carte pour y aller, nous avons nos petites habitudes et le videur timide du pied de l’escalier n’ose jamais nous arrêter même si votre serviteur freine coupablement au lieu de foncer sûrement.

Le soir par des stratagèmes qu’il serait long et ennuyeux de divulguer, nous pouvions enchaîner 3 soirées. C’est donc dans une logique géographique que nous partâmes tout d’abord au village internationnal où Ca brûle faisait sa fête. Vous comprendrez qu’on ne peut se contenter de fraises dans des assiettes en plastique et de trop rare champagne pour rester dans un endroit pareil. Les palmitos découverts tardivement n’y changèrent rien.

Direction la Croisette où nous laissâmes le Pink Paradise et la soirée HPG de côté pour se diriger vers la fête Moretti. « Un carton, une personne » nous dit fier l’imbécile videur. « L’attaché de presse nous avait dit qu’on pourrait rentrer à 4 » essaya naïvement le porteur de la carte. « Les attachés de presse sont des menteuses » trancha le gentil monsieur.

Dans nos têtes, nous entrevoyions l’obligation d’aller vers les mondes assurément sodomites du Pink, et cette idée ne faisait pas l’unanimité.

Tout à côté de la soirée Moretti se tenait, sur la plage privée d’à côté, l’énorme soirée Semaine de la Critique mais sans carton, pas possible d’entrer. Magie du festival, une emminente personnalité montra le bout de sa tête alors qu’il pénétrait dans la fête. Un « houhou + prénom » énergique et 3 minutes après une fin de soirée arrosée fut définitivement gagnée. Inutile de continuer plus loin ce petit résumé, une soirée est une soirée. Un événement particulier se produisit tout de même. Un fêtard s’improvisa nageur, et sans maillot, se baigna à poil. Il avoua, une fois revenu sur la plage et certainement déssoulé par la grande bleue, qu’il voulut surtout montrer sa petite blanche.

Côté film, ai vu Uro, polar scandinave caméra à l’épaule sans grand intérêt sauf si vous aimez le norvégien et Flandres de Dumont, description trop crue de bourrins du nord sauf si vous aimez le chtimi.

Je retourne sur la planète terre ce soir. La gravité risque d’être difficile à supporter.

Ce contenu a été publié dans Festival. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Ma VIP à Cannes

  1. lolo dit :

    Pour ton problème de gravité, récuperes donc quelques galets sur les plages du coins, ça devrait aider.

Les commentaires sont fermés.