The Universe of Lusafrica

Lusafrica label musique - Lura

Avec l’été arrivent théoriquement les beaux jours. Ceux pendant lesquels tu ressorts ta Vespa pour aller flâner sur les quais. Les jours pendant lesquels tu fais un détour en rentrant le soir, juste histoire d’humer la vie dans la ville.
Cet été 2007 n’est pas un été de solstice en tongs. Alors je cherche souvent le soleil des yeux à travers la fenêtre.

Ce maudit soleil ne vient pas. Mes oreilles ont pris le relai, en attendant. Plein de disques gorgés de soleil, j’ai du retard. D’ailleurs surprise en rentrant ce soir après avoir regardé (toujours les yeux) Soul Rebel Of African Desert. Le dvd dans lequel Tinariwen témoignent des racines de leur blues. 1963. Date en français dans le documentaire.
Donc dans la boite aux lettres, un disque sampler du label Lusafrica qui attérit immédiatement dans la platine.

C’est marrant. Le hasard ?
Dans le Vibrations Juillet-Août 2007 il y a un petit article sur Lusafrica et son fondateur ; José da Silva, français d’origine capverdienne qui a grandi à Dakar. Ceci explique peut être ce qui suis.
Ce sont les vingt ans de Lusafrica. Label fondé avec l’intention d’aider Cesaria Evora. Depuis cette intention partie du Cap Vert a muté en un catalogue de quelques 200 disques. Respect. Happy Birthday.
Je ne peux résister à partager une petite montée en trois morceaux piqués à l’univers de Lusafrica. Rais de soleil sur le dance floor qui manque de sable.

Tcheka, (aka Manuel Lopes Andrade) le guitariste, groove ala Keziah Jones, accompagne Lura avec sa technique façon Tuck Andress affranchi de Patti et joue de la musique jusque là réservée aux filles de l’ile de Santiago.

Lura, chanteuse à la bouille mutine a la voix claire et nette comme le vent qui balaie les îles. Essaie de suivre ses pieds qui dansent sur la plage. Comme Mayra Andrade ces filles ont plaqué la tradition pour mieux la retrouver.

Cubanito 20.02 de l’autre côté de l’atlantique donne le tempo du nouveau son cubain. Urbain, puisant à la fois dans les grooves d’Amérique centrale et le flow des productions US. Un reggaeton nourri la salsa collée au corps qui a réussi a semer un sacré foutoir dans les rues de la Havane.

  • Cubanito 20.02 – Soy Yo (Tocame 2005)

Photo : Eric Mullet, qui a publié un livre de photos « Cesaria Evora – Cabo Verde di Longue ».
Quelques images et un film sur Visions Afrique Cap Vert.

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