Je n’ai pas parlé des nouveaux business models d’écoute, téléchargement de musique en ligne ici depuis belle lurette.
Cependant avec le Midemnet qui se termine et la foison d’annonces concernant QTrax, le nouveau service « révolutionnaire« , je me permets quelques mots rapidement pour vous faire part de mon scepticisme.
Le principe proposé par Qtrax est simple : avoir la possibilité d’écouter et de télécharger de la musique de manière gratuite.
- Premier point qui pose tracas : le catalogue en lui-même.
Je crois que la réalité de tout ce bruit autour de Qtrax vient de leur annonce d’avoir signé avec toutes les majors et d’être en mesure d’offrir un catalogue de plus de 22 millions de morceaux (de mémoire)… C’est déjà démenti.
- Deuxième point, technique celui-là.
Il est nécessaire d’utiliser la plateforme Songbird pour utiliser le service. Qui connait ici ? C’est ce qu’il me semblait. Excepté quelques geeks marqués du sceau 2.0, peu de monde connait le nid. Ni mon jeu de mots du coup 😉
- Troisième point : les utilisateurs.
Vous, moi, lui, elles… Sommes-nous réellement d’accord pour se cogner encore et encore de la pub ? J’en doute. La musique même utilisée de manière morcelée (le morceau, track..) demeure une expérience intime. Notre temps de cerveau n’est plus si disponible. N’en doutez pas.
D’ailleurs les chiffres de cette étude le montrent. Ok cela concerne la vidéo en ligne, mais c’est à mon sens largement applicable à la musique.
En conclusion et pour revenir à la base, à savoir l’usage d’un service et la valeur que MOI (internaute potentiellement consommateur) retire d’un service, je cite bêtement Sylvain Corvaisier et vous invite à lire son article dans la foulée :
comment quelqu’un qui télécharge aujourd’hui sur le P2P avec aucune des nuisances que nous infligent ces sites pourrait trouver une plus-value dans ces services ?