Le Bootleg était une quête.
Celle de l’enregistrement rare, souvent pirate, d’une prise studio, d’un concert. On trouvait souvent ces cassettes puis ces disques lors de conventions, de marchés aux puces ou chez quelques disquaires vendant du disque d’occasion. Inutile de dire que parfois tu te retrouvais avec un truc inaudible que t’avais payé un oeil.
Le top étant d’avoir un bon pote ingénieur du son qui branchait son DAT en sortie de table de mixage…
Changement sémantique
Puis nous sommes entrés dans l’ère digitale, numérique et le mot bootleg a pris une autre signification.
Tout d’abord la notion même de rareté s’est progressivement évanouie face à l’abondance qu’offre l’Internet : réseaux P2P, torrent, warez… fais ton choix camarade.
Du coup aujourd’hui quand on dit bootleg on pense mashup, on entend remix, utilisation de deux morceaux (ou plus) pour en faire un troisième, une nouvelle œuvre musicale en définitive.
Une révolution culturelle
Les bootleggers sont de plus en plus nombreux. Le mouvement du bootlegism prend de l’ampleur. Internet est une passerelle très pratique pour échanger / stocker / confronter / distribuer…
Ayrton Prod en a fait un sujet de documentaire : Bootleg.com, film à voir en ligne. Impératif.
j ai trouver des bon bootleg des beatles ici!!!
myspace.com/walteregoh
justme : tx je vais aller jeter une oreille