C’était aussi vendredi, fin de semaine.
Mais vendredi dernier je descendais direction Marseille et sa Marsatac. L’objectif étant pour moi la soirée de clôture. Les plateaux présentés et le line-up avaient beaucoup d’atouts pour me plaire : un mélange de hip-hop, de drum n’ bass, de DJ et de live.
D’ailleurs en parlant de line-up je trouve que les anglais ont vraiment cette culture, beaucoup plus que nous « froggies ». Ils savent ce qu’est une fête animée par des DJ et ont cette science de savoir créer un enchainement efficace, même si les styles sont différents. Ils gardent toujours à l’esprit qu’il faut que ça danse pour qu’une party soit réussie.
Marsatac s’est bien passé.
J’y ai trouvé une nouvelle forme de dance floor : les auto-tamponneuses. On a pu y jouer a « je te pique ta casquette sur ta tête et t’as qu’à essayer de venir la récupérer » ou « t’as une bière bien pleine dans la main et avec ce petit choc latéral il va y en avoir partout ».
Bon esprit. Les garçons c’est toujours un peu con…
C’est un peu gonflé de gloser sur cette Marsatac alors qu’en vérité je n’étais qu’à la soirée de clôture, mais c’est vendredi. Je prends des libertés. De week-end. J’y ai retrouvé/rencontré plein de têtes. Y’avait des auto-tamponneuses
Pour le line-up, je me suis régalé.
Public Enemy. Au-delà de la légende je me demandais ce que donnerai leur hip-hop live. Est-ce que Flavor FLav le longiligne et son acolyte Chuck D ont gardé leur flow de harangueurs de foules ? Sur scène avec les MC : basse, batterie, guitare et DJ. J’ai pris une bonne gifle, en deuxième party de concert, plus old school, c’était rock… fusion hip-hop.
Lourd, fat.
Ensuite de l’autre côté, Dj Craze a posé un mix groove, dansant. La technique au service du « bouge ton corps » et autrui, dans la foule ne demandait que ça…
Puis vint Andy C. L’anglais est sur le circuit drum n’ bass depuis les early nineties. Avec des gus comme Goldie, Grooverider ils ont façonné une certaine idée du son et de l’art du mix. Simple. Chaque galette connue sur le bout des doigts. Le coup de basse précis, le beat qui soulève d’un seul coup la salle.
Du coup j’avais dix ans de moins, back with these mates.
Parmi les têtes apercues ce soir-là, David Walters, sous sa casquette. Pas bougé le bougre, depuis les premières rencontres avec le crew PP sur des salons de la glisse. A l’époque David Walters mixait jungle. Bien. Feeling.
Si bien que David Bowie lui a demandé de faire la première partie de ses concerts. Depuis il a sorti un album qui vaut le détour : Awa.
Alors un mix du vendredi dudit David Walters : Mix au Café Julien.
A écouter pour se chauffer. Même sans être à Marseille.
Yo, ça devait être bien le passage du David à Massilia ;o)