Le mouvement Black rio a été très important dans l’histoire de la musique populaire brésilienne.
Ce mouvement est né, pendant la dictature, dans les années 70 à cause entre autres de problèmes de discriminations raciales.
Ce qui en sortira au niveau de la musique sera un mélange de funk et de sonorités brésiliennes, du groove quoi !
Nous allons écouter un morceau d’Orlann Divo qui s’appelle Onde anda o meu amor ; classique repris entre autres par Jorge BEN ou Trio Mocotó.
Il est extrait de la compilation « Black Rio : Brazil Soul Power 1971-1980 », sur Strut Records.
Restons au Brésil en compagnie de l’Orquestra Imperial, collectif monté en 2002 par Berna Ceppas (guitariste et producteur).
On a fait appel à lui pour programmer 2 dates pour le Ballroom (célèbre salle à Rio, où l’on va aussi pour écouter et danser sur du forro). Ceppas se dit qu’il serait bon de remettre aux gouts du jour les gafieiras, ces bals où les gens allaient danser jusqu’au bout de la nuit. Il décide d’appeler quelques potes musiciens, actrices, producteurs et finalement ils sont 19 à monter sur scène !! Voilà un orchestre.
Un Orquestra d’autant plus Imperial qu’il réunit une partie de la crème de la scène brésilienne. On y trouve pour les plus connus dans nos froides contrées : Moreno Veloso (fils du célèbre Caetano Veloso), Domenico et Kissin (musiciens et producteurs les plus en vue à Rio), le guitariste Pedro Sa, Dj Marlboro roi des Baile funk, Wilson Das Neves mythe vivant percussionniste (plus de 40 ans de carrière Cf. le documentaire Brasilintime), une actrice… Le tout est co-produit par Mario Caldato Jr (Beastie boys, Manu Chao).
De ce mélange qui peut paraitre hétéroclite nait un album : « Carnaval so ano que vem » ; mélange de compositions et de quelques reprises.
La particularité et l’intérêt du collectif réside ailleurs. Rappelez-vous : l’idée de départ est de faire danser.
Quoi de mieux que des morceaux que tout le monde connait ? Le groupe a travaillé un répertoire exclusivement dédié au live. Sur scène Orquestra Imperial joue des morceaux qui ne figurent pas sur l’album. Une base de reprises (à leurs sauces) de vieux morceaux de sambas, de bossa, de rock, voire pop (cf. Popcorn)… donc complètement différent de l’album.
Au Gouter on trouve cette idée excellente tant musicalement, que commercialement ; à l’heure du marasme organisé par l’industrie musicale, dans lequel les musiciens se débattent aujourd’hui pour essayer de survivre de leur art. Vous avez 2 raisons de dépenser votre argent : un album qui vaut le coup + une place de concert pour faire la fête.
Conclusion : à voir sur scène, d’autant qu’il semble qu’une grosse tournée soit prévue pour l’Europe. En écoute « Eraçao » extrait de « Carnaval so ano que vem » sur Totolo.
Novalima ou 4 musiciens et DJ originaires de Lima (capitale du Pérou). Ils ont le désir faire renaitre et connaitre la musique afro-péruvienne : le collectif Novalima .
Pour ce faire ils mélangent beats électroniques (ils vivent en Angleterre) et rythmes de la musique péruvienne, percussions africaines, dub. Sur Afro, le collectif alterne entre reprises de morceaux piochés dans le répertoire traditionnel péruvien et compositions propres.
Ecoutons « Chinchivi » extrait de « Afro« sorti chez Mr Bongo.
Musiques de la Cocotte :
- Orlann Divo – Onde anda o meu amor (Black Rio – Brazil Soul Power – Strut, 2002)
- Orquestra Imperial – Erecao (Carnaval so Ano que Vem – Strut, 2007)
- Novalima – Chinchivi (Afro – Creon, 2006)
Bonus Gouter :
- Gang Do Tavarela – Melo da Tagarela (Rapper’s Delight) (Black Rio – Brazil Soul Power – Strut, 2002)
OK, je sais que tu le sais. Mais c’est toujours bon de le rappeler… Daft Punk is playing at my house: Alive 2007 out now! et sur mon http://freeyourmind.fr
salut
intéressé par un échange de liens ?
merci de la réponse 🙂